• Fériel est la deuxième sur la ligne de départ...

    Salut, moi, c’est Xavier, enfin Xavi : tout le monde m’appelle comme cela. Nous sommes à Agadir et nous devons nous rendre à Madère. Mais, il faut d’abord tout préparer ! La Sirène a pris des amandes et du chocolat ; le Capitaine, du chocolat blanc ; Flipper, des bonbons et moi, des yaourts. Nous avons également emporté de quoi manger convenablement ainsi que de l’eau potable, des outils pour réparer le moteur et une trousse de secours en cas de danger.

                  Tout est prêt et nous pouvons embarquer mais, comme le Capitaine veut nous faire une surprise, il nous emmène dans un souk pour nous acheter des cornes de gazelles. Mais, celles-ci ne se trouvent pas si facilement ! Nous avons dû visiter plusieurs souks et nous ne pouvions qu’observer des épices, des tapis multicolores, des vêtements bariolés, sentir des odeurs de fruits mûrs qui viennent d’être cueillis mais, pas une corne de gazelle à l’horizon ! Je ne vois que des enfants tous en train de s’affairer derrière les nombreux stands… Enfin, mon père aperçoit, au loin, des cornes de gazelle. Plus nous approchons, plus l’odeur se fait agréable.

                  Cette mission remplie, enfin, nous quittons le port et je ne me sens déjà pas bien car il m’arrive parfois d’être malade en mer. En plus, nous nous ennuyons beaucoup : on ne peut même pas jouer au foot et, en prime, Flipper m’énerve. C’est normal, c’est ma petite sœur ! L’ambiance à bord, cependant, est assez bonne même si, hier soir, maman a eu peur car la météo, annoncée à la radio, n’était pas encourageante. Apparemment, une tempête s’annonçait alors maman, dans le doute, a paniqué. Finalement, la nuit n’a pas été si terrible et ce matin, le grain est passé.

                  Maintenant, il fait chaud alors, je reste à l’intérieur tandis que la Sirène et Flipper se baignent. L’eau est pratiquement aussi chaude que l’air ! Le Capitaine, de temps en temps, vérifient les cordages et la solidité de ses nœuds marins. Il m’a appris à faire ceux en huit. Ce midi, c’est ma sœur qui va m’apprendre à faire du pain. Et cet après-midi, on devrait arriver à Madère.

                  Le pain de ce midi a été un véritable fiasco : j’ai voulu aller le montrer à ma mère mais elle faisait le singe et a donné un coup de bras si violent que la pâte a volé directement dans l’eau ! La Sirène s’est excusée mais nous n’avons plus de pain ! Heureusement, pour se faire pardonner, elle m’a promis deux desserts à midi !

     

                  Après ce repas, ma sœur et moi nous sommes installés à l’avant du bateau et avons joué longuement aux cartes. Tout à coup, nous avons aperçu, au loin, les terres de Madère. Il fait toujours aussi chaud et c’est très agréable.


  • Commentaires

    1
    tailana
    Samedi 21 Février 2015 à 02:20

    bravo fériel tu as bien cerné un défaut de la sirène: elle est maladroite et brusque dans ses mouvements.

    franck.

    2
    tailana
    Samedi 21 Février 2015 à 02:26

    et en plus c'est vrai, je suis malade, c'est pas le pied!!

    delphine

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :